Mary Simson

Auteur : Nine

E-mail : marysimson@libertysurf.fr

Spoiler : "There But For The Grace Of God", "Tok'ra", "Jolinar Memories", "Maternal Instinct" et bien sûr, "Le Fils De Sha're".

Saison : Cette histoire se situe à la fin de la saison 3, entre "Crystal Skull" et "Nemesis".

Statut : Suite du "Fils de Sha're" (partie 2/2).

Résumer : Un psychologue arrive au SGC�

Catégorie : Little aventure, Jack/Sam romance.

Classe : PG (+ 12 ans).

Archive : "Jack et Sam Forever Love"� et tout ceux qui me l'auront demandé.

Disclaimer : Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas et je ne reçois aucune prime à écrire et publier cette histoire. Elle a seulement pour but de divertir les fans de la série télévisée.

Note de l'auteur : Voilà;, la deuxième partie est enfin terminée. Je ne vous dirai donc qu'une chose (en fait� deux choses) : lisez et envoyez les feedbacks.

En fait, j'ai encore une petite remarque : Cette fanfic à un lien particulier avec "Absolute Power", le dix-septième épisode de la quatrième saison. Donc, si vous la lisez avant de voir l'épisode, c'est mieux�

 

Jack avait passé une très mauvaise nuit. Il n�avait cessé de repenseàve; ce que Daniel lui avait dit la veille au soir. Envoyer un psàve; la base. Ils sont vraiment devenus complètement fous au gouvernement. Et puis, il n�aimait pas se sentir entouré de "docteurs" : Dr Fraiser, Dr Jackson, Dr Carter� Non, ce n�était pas Dr Carter, mais Major Carter. Et même si elle était astro� astro quoi àe;jà ?� Ah oui ! Astrophysicienne ! Ce titreàlait à merveille. Donc, même si elle était astrophysicienne, elle était avant tout Major dans l�armée de l�air et il l�appréciait en tant que telle. Mais un Docteur en psychologie au SGC, c�était un docteur de trop dans la base ! Mais ce n'était pas réellement pour ça que Jack avait passé une mauvaise nuit�

Il était donc, 7H30 du matin et Jack, à moitié endormi, se dirigeait vers le réfectoire, où il trouva Sam en grande discussion avec Martouf.

JACK : Bonjour Sam. (Et avec un signe de tête) Martouf�

SAM (un sourire illuminant son visage) : Bonjour, mon Colonel. Bien dormi ?

JACK : Non ! Mais apparemment, vous, oui !

SAM (s'assombrissant soudain) : J'espère que ça ne vous dérange pas au moins, mon Colonel!

MARTOUF (se sentant soudain de trop) : Samantha, je vais aller rejoindre le Dr Fraiser à l'infirmerie� au cas où ils auraient besoin de moi�

SAM (sachant qu'elle devait discuter avec son supérieur) : Oui Martouf, j'irai moi aussi voir de quoi il en retourne tout à l'heure. (et une fois Martouf parti) Mon Colonel, je� J'ai bien réfléchi depuis hier et je pense que nous pourrions� être�des�amis. Qu'est-ce que vous en pensez ?

JACK (l'air déçu) : Je pensais que nous étions déjà des amis Carter.

Et Jack se leva de la chaise sur laquelle il s'était assis à coté de Sam et s'éloigna, la laissant sans voix.

Le Major fini par reprendre ses esprits et se dirigea, perplexe, vers l'infirmerie. Là;, elle trouva Janet, Martouf et son père penchés sur un des cadavres de Pirak.

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Aux alentours de 12H30, ce fut le Général Hammond en personne qui vint aux nouvelles, à l'infirmerie. Malheureusement, celles-ci n'étaient pas très bonnes.

HAMMOND : Et vous croyez qu�il y a la moindre chance pour que vous découvriez quelque chose susceptible de nous aider Docteur Fraiser ?

JANET : Sincèrement n'en sais rien, mon Général. Il ne nous reste plus que les encéphales que nous n'avons toujours pas réussi à ouvrir. Mais je ne pense pas que nous trouvions quoi que ce soit qui puissent nous aider. Je ne vois absolument pas comment leur cerveau pourrait être responsable de leur mort. J'aurais découvert d'autres anomalies qui y sont liées.

HAMMOND : Dans ce cas, j'aimerai en savoir un peu plus sur les souvenirs de Jolinar. à ce propos, Major, avez-vous découvert quelque chose hier ?

Martouf se tourna vers elle. Dans quelle condition ses souvenirs pouvaient-ils bien être confidentiels puisqu'elle n'en avait même pas parlé au général ? à moins qu'ils n'aient jamais été confidentiels� Mais alors, pourquoi ne lui en aurait-elle pas parlé àve; moins que� Mais il préféra s'arrêtàrave; dans ses pensées qui, de toute façon, devenaient totalement délirantes.

SAM : En fait, je crois que je viens de trouver un rapport entre mes souvenirs et ces Pirak, Monsieur.

HAMMOND : Que voulez-vous dire, Major ?

SAM (ignorant la question du Général) : Martouf, vous m'avez bien dit hier qu'il pouvait y avoir un rapport entre mes souvenirs personnels et ceux de Jolinar, c'est bien ça ?

MARTOUF : Oui, mais uniquement au niveau de ce que vous avez pu ressentir.

SAM : Et bien justement ! Mes souvenirs étaient ceux des moments de ma vie durant lesquels mes sentiments et sensations étaient les plus intenses. J'ai tout d'abord pensé qu'ils avaient un rapport direct avec Jolinar. Ce qui n'est pas tout à fait faux. Mais, hier, il y a quand même eu un bref instant où mes souvenirs ce sont arrêtés sur un Pirak qui s'adressait à Jolinar. C'est ce qui m'a mis sur la voie.

JACOB (qui connaissait sa fille) : Et qu'a-t-il dit ?

SAM : Il a dit "Je vais mourir." Mais ce qui ma le plus frappé, c'est le ton sur lequel il a prononcé ces mots. Il avait l'air dépité, comme s'il avait regretté tout ce qu'il avait fait dans sa vie.

JACK (qui venait d'entrer dans la pièce) : Ah oui ? Et comment se peut-il qu'il ait regretté sa vie alors que les Pirak n'ont aucune sensibilité.

SAM : C'est justement là que ça devient intéressant. Tout mes souvenirs avait un lien avec leur mort. Je pense donc que ces sentiments n'ont pas un lien direct avec Jolinar, mais un lien indirect avec les Pirak.

JANET : Vous voulez dire que ce serait ces souvenirs qui seraient responsables de la mort de ces Pirak ?

SAM : Peut-être pas directement, mais l'idée est là;.

JANET : Dans ce cas, il faut absolument que je réussisse à ouvrir leur boîte crânienne, mais, pour l'instant, je ne suis même pas arrivée à décortiquer la peau qui l'entoure. Ça doit vraiment être une protection efficace contre toutes les attaques.

HAMMOND : Et bien, passez-vous de commentaires inutiles et attelez-vous à cette tâche le plus rapidement possible, Docteur. Nous devons avoir la confirmation ou l'infirmation de la théorie du Major dans les plus brefs délais.

JACK : Ouais ! Surtout s'il s'agit d'une infirmation.

Tous se retournèrent vers lui. Depuis qu'elle était arrivée au SGC, Sam les avait toujours sortis du pétrin. Et voilà qu'aujourd'hui, Jack semblait vouloir mettre ses compétences en doute.

HAMMOND (d'un air sévère) : Colonel ! (et ayant obtenu l'effet qu'il voulait produire, il continua) Vous vous rendrez dans la salle de briefing avec le Major Carter à 14H00 précises.

JACK : Bien, mon général.

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à 14H02, Jack fut, comme souvent, le dernier à pénétrer dans la salle de réunion. Il y avait l�équipe SG1 au grand complet, le Général, Dessala, l�Harsesis et une jeune femme en uniforme, inconnue au bataillon.

HAMMOND (avec un air de reproche) : Bien ! Maintenant que le Colonel O�Neill s�est enfin décid&eacuàrave; nous rejoindre, nous pouvons commencer les présentations. Voici le Docteur en psychologie Mary Simson. Elle est aussi Colonel de l�US air force rattachée au département d�état.

JACK : Génial ! Une psy volante qui en plus se prend pour un petit bonhomme jaune. C�est exactement ce qui nous manquait.

HAMMOND (furieux de la conduite de Jack) : Colonel Simson je vous prierai de ne pas tenir compte de ce que le Colonel O�Neill vient de dire. Il a souvent des remarques assez� désobligeantes.

JACK : Ben voyons !

SIMSON (avec un léger sourire) : Ne vous en faites pas mon Général. Je comprends tout à fait la réaction du Colonel O�Neill, d�autant plus qu�il a totalement raison.

Mis à part pour trois personnes dans la salle, la consternation était générale. Au bout de quelques secondes, Hammond sortit enfin de son mutisme.

HAMMOND : Donc� Le Colonel Simson est ici pour� Je pense qu�elle vous l�expliquera mieux que moi. Colonel ?

SIMSON : Merci mon Général. (puis, haussant un peu la voix) Je suis ici parce que j�ai un rapporàve; faire en ce qui concerne Dessala est l�enfant.

JACK : C�esàve; dire ?�

SIMSON : C�esàve; dire que durant le temps que vous mettreàve; trouver une solution pour vaincre les Pirak, moi je passerais mon temps avec nos invités en essayant d�apprendre le plus de choses possibles en ce qui concerne nos ennemis.

JACK : Et si Dessala n�est pas d�accord ?

SIMSON : La question ne se pose pas Colonel, puisqu�elle m�a d&eacuàrave; donné son accord.

JACK : Ah oui ? Et� On peut savoir quand ?

SIMSON : Juste avant que vous n�entriez dans cette pièce.

Là;, Jack n�avait pu répondre. Il se cala donc dans le fond de son fauteuil en attendant que la réunion se termine tandis que la nouvelle arrivante continuaiàve; parler.

SIMSON : Bien. Je demanderai donc à Teal�c de bien vouloir m�aider, s�il est d�accord, en posant certaines questions que j�ai àe;jà d&eacuàes à Dessala.

Teal�c acquiesça. Quanàve; Daniel, il comprenait maintenant qui il ne devait pas juger d�après son apparence. Bien sûr, il avait plusieurs impressions àrave; vis de la nouvelle arrivante mais il savait maintenant qu'il devait d'abord faire connaissance avec elle.

DANIEL : Est-ce que je pourrais vous aider ?

SIMSON : Mais tout à fait, vous pourriez par exemple accompagner Teal�c� Quàrave; vous Colonel O�Neill peut-être pourriez-vous m�àagrave; m�occuper de l�enfant Harsesis, pendant ce temps ?

O�NEILL (se redressant) : Oh non ! Il n�est pas question que je vous aàrave; faire votre sale boulot.

HAMMOND : C�est un ordre Colonel !

SIMSON : Avec tout le respect que je vous dois mon Général, je ne souhaite pas que le Colonel O�Neill vienne s�il n�est pas d�accord.

JACK : Je ne serai d�accord avec vous que si cet ENFANT l�est.

SIMSON : Mais il l�est Colonel. Vous auriez vraiment du arriveàve; l�heure.

HAMMOND : Bien je pense que cette affaire est réglée. Major vous pouvez retourner au laboratoire médical. Les autres, je vous laisse avec le Colonel Simson.

Ainsi, le Major et le Général quittèrent la salle chacun de son côté. Le Colonel Simson donna ensuite un livret d�une dizaine de pageàve; Teal�c et Daniel.

DANIEL : Il faut qu�elle répondàve; toutes ces questions ?

SIMSON : Le plus possible, dans l�ordre, spontanément et� (se tournant vers Dessaàrave; voix haute. (puis se tournàrave; nouveau vers Daniel) Je vous conseil aussi d�utiliser un ordinateur pour noter absolument tout ce qu�elle va vous dire.

JACK : Et vous avez prévu quel genre de questionnaire pour un enfant qui n�a même pas encore deux ans ?

SIMSON : Pour lui ce sera moi le questionnaire. Oh ! Une dernière chose. Teal�c, Dr Jackson, posez absolument toutes les questions dans l�ordre, même s�il vous semble qu�elles ont d&àjà été posées ou que la réponse en a été donn&eà à un moment quelconque. C�est extrêmement important.

Daniel et Teal�c acquiescèrent et sortirent de la salle de réunion en compagnie de Dessala.

JACK (commençant à se lever) : Dans quel endroit de la base voulez-vous que l�on aille Colonel ?

SIMSON : Mais nous restons ici. Je vous demanderais à partir de maintenant de m�appeler Mary et je vous appellerai Jack, si cela ne vous ennuie pas. Ce sera plus clair pour l�enfant.

JACK : De toute façon, au point où nous en sommes je ne vois pas en quoi cela me dérangerait.

Il avait fini sa phrase en grimaçant un sourire ironique mais Mary n'y prêta aucune attention.

MARY : Bien. Dans ce cas commençons.

Elle avait posé un ordinateur portable sur la table et entrepris de l�allumer. Une fois préparée elle s�adreàrave; l'enfant.

MARY : Est-ce qu�il y a quelque chose en particulier que tu aimes faire avec Dessala ?

HARSESIS : J�aime bien quand on joue aux mots.

MARY : Et tu peux m�expliquer comment on joue aux mots ?

HARSESIS : Il y a Oma qui dit un mot et moi je dis un autre mot pareil.

MARY : Et ce mot que tu dis toi il veut dire la même chose que le mot de Dessala ?

HARSESIS : Oui, c�est un mot pareil.

C�est presque trop facile, pensa Mary avec un sourire de satisfaction intérieur. Elle tapa quelques notes sur son ordinateur, parut réfléchir un moment et reprit sa conversation avec l'Harsesis.

MARY : Et le mot pareil que tu dis à Dessala c�est elle qui t�a dit avant qu�il fallait leàagrave; ce moàagrave; ?

HARSESIS : Non. Même que des fois c�est des mots qu�elle connaît même pas. Elle dit que je suis� euh� particulier.

Le jeune enfant avait parut très fier en disant cela.

Jack, soudain intéressé par la façon dont Mary venait de débuter cette séance, s�était installé confortablement dans un fauteuil pour l�observer. Il était aussi assez curieux de savoir comment elle lui demanderaàrave; Lui, de l�aider. Il n�à à attendre longtemps pour le savoir. Mary venait de lui faire signe pour qu�il s�approche.

MARY : Tu veux jouer à ce jeu avec Jack ?

HARSESIS : Moi je veux jouer avec toi.

MARY : Moi je vais jouer aussi, regarde. (elle tourna son ordinateur vers lui) Tu vois ? Je vais écrire tous les mots que vous allez dire tous les deux là;-dessus.

HARSESIS : C�est pas comme avec Dessala alors.

MARY (souriant) : Si, c�est la même chose sauf que comme on est troiàve; jouer moi j�ai un autre rôle.

HARSESIS : D�accord.

JACK (tout bas à Mary) : Et je suis sensé lui dire quoi comme mots ?

MARY (sur le même ton) : Les mots dont vous pensez qu�ils pourront nous aider. Mais commencez déàve; par des mots très simples pour lui faire dire des choses que vous connaissez déàve;. Augmentez la difficulté très progressivement.

Jack acquiesça.

JACK (s�adressant cette fois-càve; Shifu) : Bon on commence ?

HARSESIS : D�accord.

JACK : Apophis.

HARSESIS : Père.

JACK : Amaunet.

HARSESIS : Mère.

JACK : Sha're.

HARSESIS : Porteuse.

Jack regarda Mary qui lui fit signe de continuer sur le même train.

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Au bout de deux heures quelqu�un frappàve; la porte de la salle de briefing.

MARY : Tu veux qu�on s�arrête un moment ?

HARSESIS : D�accord.

JACK : Entrez !

C�était Sam qui arrivait tout droit du laboratoire médical.

SAM : Excusez-moi de vous déranger. Mon colonel, est-ce que vous pourriez venir au labo s�il vous plait ?

Jack lança un regard interrogateur à Mary.

MARY : Oui, allez-y Jack. De toute façon je pense que nous devrions nous accorder un peu de repos� ainsi qàve; l�enfant�

Durant le trajet jusqu'à l'infirmerie, les deux officiers restèrent tous les deux dans un silence qui en disait long : Jack faisait payer à Sam ce qu'elle lui avait dit le matin même tandis qu'elle, cherchait à améliorer les choses. Mais pourquoi son supérieur était-il aussi borné ? Ils n'avait pas encore compris qu'une relation amoureuse entre eux signifiait inévitablement une séparation à long terme, du fait du règlement ? Et comme ses travaux étaient très importants pour le projet "porte des étoiles", ce serait forcement Lui qui devrait partir. Pour rien au monde Sam ne voulait être responsable de ÇA ! Et voilà encore une occasion d'arranger les choses de ratée,� ils arrivaient déàve; devant la porte de l'infirmerie.

JACK : Bon, alors ! Qu�est-ce qu�il se passe ici ?!

JANET (étonnée par le comportement du Colonel) : Et bien, d�après ce que nous avons pu observer, il semblerait que la mort de tous ces Pirak ait été causée par un surplus d�hormones créées par une partie de leur cerveau qui, jusqàrave;, était restée inactive.

JACK : Bien ! Et en clair, ça veut dire quoi ?!

JACOB : D�après ce que j�ai compris, la seule façon de tuer les Pirak est d�activer une partie bien précise de leur cerveau.

JACK : Et comment on fait ça ?

JANET : Au cours de mon étude sur le shorka, j�ai pu constater que c�est exactement sur cette partie du cerveau qu�il agit. Cette substance devrait donc provoquer leur mort, mais seulement au bout de deux ou trois jours.

JACK : Et bien sûr, on ne peut pas raccourcir cette durée.

JANET : Pas avec le peu que j�ai appris dessus.

JACK : Et donc, vous proposez quoi ?

SAM : Nous devons allez récupérer assez de cette substance sur P3X-844, mon Colonel.

JACK : Vous plaisantez Major !

Sam fit un signe de dénégation de la tête.

JACK : Donc, si je comprends bien, vous voulez que nous retournions bien gentiment sur cette planète demander aux habitants de prélever une substance qu'ils nous ont formellement interdit de toucher. Si je me souviens bien Carter, vous n'auriez même pas dû ramener sur Terre le peu de shorka que vous aviez prélevé.

SAM (devant les regards interrogateurs, de ses congénères) : En fait, le représentant du peuple a fini par me dire qu'ils acceptaient que j'emporte mon prélèvement si je promettais de l'utiliser uniquement pour des recherches.

JACK : Et bien si nous allions présenter votre brillante idée au Général, Major ? Je suis sûr qu'il sera entièrement d'accord à ce que nous allions demander à ces gens de nous prêter un peu de leur substance de façon à ce que nous détruisions une race entière.

SAM (préférant ne pas affronter son supérieur et s'adresser directement au Général Hammond) : Bien, mon Colonel.

Et elle se dirigea d'elle-même vers la sortie du laboratoire au grand détriment d'O'Neil.

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Le Général Hammond qui était seul dans son bureau entendit que l'on frappait à la porte.

HAMMOND : Entrez !� Ah ! J'espère que vous m'apportez de bonnes nouvelles, Colonel !

JACK : Je n'en suis pas si sûr, Monsieur�

HAMMOND : C'est à dire�

SAM (voyant que Jack n'avait pas la moindre envie de répondre) : Nous avons trouver le moyen de tuer les Pirak en utilisant le shorka que nous avons ramené de P3X-844 il y a quelques semaines, mon Général.

HAMMOND : Je ne vois toujours pas où est le problème, Major.

SAM : Le problème, Monsieur, c'est que nous devons retourner sur cette planète pour en prélever plus, car la quantité qu'il nous reste est insuffisante pour l'utilisation que nous devons en faire. Seulement les habitants de P3X-844 ne veulent à aucun prix que nous utilisions cette substance pour la destruction.

HAMMOND : Très bien, Major. Je vais demander au président l'autorisation d'une mission diplomatique sur P3X-844.

JACK : Et� c'est tout, mon Général ?

HAMMOND : Vous voulez ajouter quelque chose, Colonel ?

JACK : Non, mon Général.

HAMMOND : Alors, briefing demain matin à 9H00 PRÉCISES ! Rompez !

JACK : Euh� Mon Général ? Permission de passer la nuit hors de la base ?

HAMMOND : Accordé. Vous aussi, Major. (Et avant qu'ils ne sortent) Colonel !� Ne me le faites pas regretter !

JACK : Bien, mon Général.

Sam et Jack sortirent alors du bureau du Général et se dirigèrent vers leurs quartiers afin de se préparer à sortir. Avant de quitter la base, Sam passa par l�infirmerie pour prévenir Janet et les Tok�ra de la décision du Général. Après la discussion, Jacob sortit en même temps que sa fille.

JACOB (ayant remarqué qu�elle était en civil) : Tu sorts de la base  ?

SAM : Oui. Le général Hammond nous a donné la permission de passer la nuit hors de la base.

JACOB : Et tu n�irais pas dîner avec ton vieux père ?

SAM : Je suis désolée papa. Mais� Il fauàve; tout prix que je fasse quelque chose� Quelque chose de très important.

JACOB (un léger sourire aux lèvres. Avait-il compris ?) : Alors dépêche-toi.

SAM : Merci papa. Je te promets que je t�expliquerais tout.

JACOB : File !

Sam sourit à son père et se dirigea rapidement vers l�ascenseur.

Une fois hors de la base, elle prit la direction de Colorado Springs.

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Il était plus de 18H quand elle arriva chez son Colonel et la nuit était déjà tombée. Lorsque Jack ouvrit la porte, il prit un air de reproche.

JACK : Qu'est-ce que vous faites ici !

SAM : Il faut que je vous parle� Jack.

JACK (que le "Jack" avait légèrement adouci) : Entrez. Il fait froid dehors.

SAM : Merci.

Sam entra et se dirigea directement vers le salon. Jack arriva bientôt avec deux bières dans les main et en tendit une à Sam.

SAM (prenant la bière) : Merci.

JACK : Alors ? Qu'est-ce que vous vouliez me dire de si urgent ?

SAM : C'est à propos de ce que je vous ai dit ce matin. Quand je disais que nous pourrions devenir ami� Vous m'avez répondu que nous étions déàve; ami et� vous aviez raison.

Jack avait déjà un léger sourire qui commençait à réapparaître sur son visage.

SAM (continuant) : Nous sommes deux militaires travaillant ensemble depuis trois ans et qui s'apprécient énormément. Mais ce que je voulais dire ce matin, c'est que, mis à part notre vie à la base, nous ne connaissons rien l'un de l'autre. Et quand je disais ce matin que nous pourrions être amis, je pensais que nous pourrions� faire plus ample connaissance�

JACK (la prenant au mot) : Et que diriez vous de faire "connaissance" en dînant ? J'allais me préparer à manger. Vous voulez quelque chose en particulier ?

SAM (un sourire s'installant sur son visage) : Ce que vous avez ira très bien. (après une légère pause) Vous voulez un coup de main ?

JACK : Je vous remercie, ça ira. Ma mère me faisait une recette de pâtes à l'Italienne quand j'étais petit. C'est très rapide à cuisiner, et ça nécessite très peu d'attention.

C'était la première fois que Jack parlait de sa mère en présence de Sam. Aussi ne manqua-t-elle pas de le questionner à ce propos pendant qu'elle le regardait s'activer dans la cuisine où elle l'avait suivi.

SAM : Qu'est-ce qu'elle est devenu ?

JACK : Qui ça ?

SAM : Votre mère ?

JACK (un air de regret dans la voix) : Je n'en sais rien. (et voyant que Sam attendait une explication, il ajouta :) Un jour où je revenais d'une mission qui avait duré plusieurs mois, j'ai voulu aller lui rendre visite, mais ce n'était plus elle qui habitait la maison. Depuis, je n'ai plus eu aucune nouvelle.

SAM : Je suis désolée.

JACK : Vous savez, ça fait plus de dix ans, maintenant.

Pendant toute la soirée, Sam et Jack discutèrent de leur enfance. Quand il s'arrêtèrent enfin, il était déjà très tard et Jack proposa la chambre d'amis à Sam qui, étant épuisée, accepta.

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Le lendemain matin, un peu avant le briefing, le Général Hammond téléphona au président, afin de savoir s'il avait son accord pour une mission diplomatique sur P3X-844.

HAMMOND : Oui, Monsieur. Elle a été formelle, c'est bien la seule solution� Le Colonel Simson ?� Oui, Monsieur. Elle est toujoàrave; la base� Je ne sais pas, Monsieur le Président� Bien, Monsieur le Président� J'y veillerai personnellement Monsieur le président� Au revoir, Monsieur le Président.

à ces mots, ils raccrocha le téléphone et regarda sa montre. 8H55. Il entra alors dans la salle de briefing pour y découvrir avec surprise que tout le monde était déjà là;,� y compris le Colonel O'Neil.

HAMMOND (alors que tous se levaient) : Repos ! Je viens d�avoir le président au téléphone. Il souhaite que SG1 parte pour une mission diplomatique sur P3X-844. Mais avant je voudrais que le Colonel Simson me dise où elle en est dans ses recherches.

MARY : Je pense que j�ai déàve; de quoi faire un rapport assez détaillé avec ce que j�ai appris de l�enfant. Et je ne pense pas pouvoir en apprendre plus sans créer chez lui un réel choc psychique.

HAMMOND : Quoi qu�il en soit, le Président souhaite que vous accompagniez SG1 sur P3X-844. Il a une très haute opinion de vous et souhaite que vous participiez aux négociations.

JACK : Mon Général, est-ce que Daniel ne serait pas mieux placé pour ça ? Il est celui d�entre nous qui connaît le mieux ces habitants.

HAMMOND : C�est pour cela qu�il mettra le Colonel Simson au courant de la situation avant le départ. Celui-ci aura làrave; 1100.

JACK : Géné�

HAMMOND : Ce sera tout Colonel. Rompez !

MARY/SAM : Bien, mon Général.

JACK (après avoir fixé son supérieur pendant quelques secondes) : Oui, mon Général.

Ils sortirent alors de la salle, mais tous n�avaient pas la même expression sur le visage. Jack qui traînait un peu la patte vit que Sam l�attendait.

SAM : Ça ne vous plait pas beaucoup, n�est-ce pas ?

JACK : De quoi parlez-vous, Major ?

SAM : Du fait que le Colonel Simson nous accompagne pour mener les négociations. Qu�est-ce qui vous gêneàve;-dedans au juste ?

JACK : Vous trouvez ça normal vous qu�elle mène les négociations alors qu�elle vient seulement d�aràagrave; la base ?! Elle ne connaît pas les gens qui habitent cette planète. Comment pourrait-elle être efficace ?

SAM : Elle a lu le rapport en ce qui concerne la première mission.

JACK (sarcastiquement) : Et vous croyez vraiment que ça me suffit de savoir ça ? Vous me connaissez mal, Major.

Sam esquissa un léger sourire que lui rendit son supérieur. Ils avaient discuté une bonne partie de la nuit et il est vrai qu�ils avaient appris énormément l�un sur l�autre. Maiàagàagrave; lui dire qu�elle ne le connaissait pas� Non cela n�avait rien de comique, pourtant le souvenir de cette soirée les faisait tout de même sourire. Ils se regardaient l�un et l�autre par intermittence tentant de ne pas éclater de rire. Mais l�inévitable arrive toujours� Il rirent ainsi pendant plusieurs minutes, soulagés d�avoir réglé leur problème ; mais était-il vraiment réglé ?�

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à 11H précises, l�équipe SG1 au complet franchissait la porte accompagnée de Mary. Une fois de l�autre côté, celle-ci était congelée et du s�asseoir par terre pour ne pas tomber tellement sa tête lui tournait. Le passage de la porte des étoiles était difficile pour qui n�en avait pas l�habitude. Sam s�approcha de Mary.

SAM : Ça va aller, Colonel ?

MARY : Est-ce que c�est toujours comme ça vos voyages intergalactiques ?

SAM (un petit sourire aux lèvres) : Avec le temps on s�habitue.

MARY (se relevant) : Espérons que je reste assez longtemps avec vous pour m�habituer alors.

Sam sourit encore une fois. Tous les Colonels de l�armée avaient-ils le même caractère ? Où était-ce spécifiquàve; ses deux supérieurs du moment ? Mais Mary était tout de même plus sociable que Jack. Ce dernier lui paraissait d�ailleurs impatient de partir. Et elle sut très vite qu�elle ne se trompait pas.

JACK : Tout le monde en route ! Nous devons atteindre le village avant la nuit ou nous risquons de prendre un sérieux coup de froid.

SAM : à vos ordres, mon Colonel.

Intriguée par le fait que le Colonel parle d�un "sérieux coup de froid" alors qu'elle-même était gelée, Mary regarda pour la première fois autour d'elle. La porte se trouvait certes abritée par des rochers, mais en regardant au-dàve; elle s'aperçut qu'ils se trouvaient au beau milieu d'une immense étendue de sable fin. En regardant de plus près l'amas de roche qui les entourait elle vit qu'il s'agissait en réalité de grosses pierres que l'on avait assembléeàve; la manière des maisons anciennes qu'elle avait visitées dans un petit village de montagne en France. Seulement, les pierres étaient cette fois-ci beaucoup plus grosses. Pourtant, la jeune femme ne prêtait plus attentioàve; ce qui l'entourait. Le regard perdu dans le vide, elle repensaiàve; ses dernières vacances en France. Ce fut Daniel qui vint la tirer de sa rêverie.

DANIEL : Colonel Simson ?�

MARY (se tournant vers lui pour le regarder en face) : Docteur ?�

DANIEL : Est-ce que tout va bien ?

MARY : Oui, je vous remercie. Mais pourriez-vous me dire si cette structure a bien été créée par l'homme ?

DANIEL : Effectivement. Les habitants du village m'ont expliqué que leurs ancêtres l'avaient construite à leur arrivée sur cette planète pour leur permettre de s'y abriter pendant qu'ils visitaient les environs, avant qu'ils ne découvrent l'oasis et ne s'y installent définitivement. Voyez-vous, nous ne nous situons pas très loin de l'équateur de la planète�

MARY (le coupant) : � par conséquent, il fait très chaud le jour et� beaucoup moins la nuit. D'avoir bâti cette structure devait leur permettre de garder une températàrave; peu près constante� Ils devaient être d&eaàagrave; très évolués en arrivant ici. Vous savez de quelle planète ils sont arrivés ?

DANIEL (tout en faisant un signe de dénégation de la tête) : Ils m'ont paru très distant sur ce sujet comme s'ils craignaient leur planète d'origine.

MARY : Quelle sorte de langue parlent-ils ?

Daniel parut intrigué par la façon dont la jeune femme lui avait posé la question. Elle lui avait demandé ça comme si cette information lui paraissait capitale pour découvrir d'où ils venaient, plus que pour la manière dont elle pourrait communiquer avec eux. Mais apparemment, il se trompait car quand il lui appris que ces gens parlaient un mélange de latin, de français et d'italien, la jeune femme parut satisfaite et lui répondit que cela serait plus facile pour elle pour discuter avec eux.

Durant cette discussion, Daniel et Mary s�étaient badigeonné de la crème solairàve; fort indice de protection sur le visage et les bras de façoàve; ne pas se retrouver avec d�énormes coups de soleil. Puis, s�étant aussi protégé la tête contre une éventuelle insolation, ils avaient suivi le reste de l�équipe en direction du village. Durant les deux heures de marche qui suivirent, l�archéologue et la psychologue discutèrent de tout ce que Daniel avait appris du peuple qui habitaient le village durant le précédent voyage de SG1 sur P3X-844. Ils se faisaient appeler "i vivi" autrement dit : les vivants. Daniel pensait que cela était dû au fait qu'ils vivaient tout simplement, sans se poser de questiàs là encore, "i vivi" n'avaient pas voulu révéler pourquoi ils se faisaient appeler ainsi. Durant la discussion, Daniel s'aperçut que Mary connaissait beaucoup de chose sur comment vivaient certains peuples anciens (en l'occurrence, elle associait ici beaucoupài" à la civilisation romaine). Mais ce qui perturba le plus Daniel, ce fut une question qu'elle lui posa.

MARY : Si les vivi parlent un mélange de langues d'origine latine. D'où peut bien provenir le mot "shorka" à votre avis ? Je ne pense pas que les Romains utilisaient de tels mots�

DANIEL : Et bien, Teal'c dit qu'il s'agit d'un mot dérivé du Goa'uld Sho'ra qui était le nom d'un des fils de Râ mort il y a plus de 800 ans� Ou du moins a-t-il disparàve; cette époque. Mais comment ce fait-il que vous connaissiez aussi bien la civilisation Romaine ?

MARY : Disons que ma première orientation était la sociologie avant que je ne découvre la psychologie sociale. Il m�a donc fallu étudier un peu l�anthropologie et c�àgrave; cette époàgrave; que� je me suis intéress&eaàà l�archéologie.

Daniel parut réfléchir un instant et Mary en profita pour s�esquiver et entamer une autre discussion avec Sam, alors que l�Oasis était en vàrave; quelque centaine de mètres d�eux. Bien sûr, ce n�était pas de la faute de l�archéologue, mais la question qu�il lui avait posé la perturbait et elle avait besoiànser à autre chose. Non, je ne suis pas encore prête se dit-elle.

MARY : Major ?

SAM : Colonel Simson ?�

MARY : Je ne suis pas certaine d�avoir bien compris tout ce que vous voulez demander aux vivi. Est-ce simplement assez de shorka pour vaincre les Pirak ?

SAM : Oui, mais j�ai bien peur que ça ne soit pas aussi simple de leur demander ça de cette façon. D�après ce que j�ai pu voir, les vivi sont un peuple absolument anti-violence.

MARY : Je pense qu'on devrait arriver à trouver un compromis�

Sam esquissa un sourire. Elle savait qu'elle pouvait faire confiance à son nouveau supérieur. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle était sûre qu'avec elle ils arriveraient à leur fin.

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En arrivant au village, les membres de SG1 virent immédiatement un jeune homme venir à leur rencontre.

HABITANT : Buon jure !

DANIEL : Buon jure !

MARY (en même temps que Daniel) : Buon gior !

DANIEL : Uh� Mary ?�

MARY : Oui�

DANIEL : En fait, on prononce "Bouone jouhè".

Il avait tellement insisté sur la prononciation de ces deux mots que cela avait provoqué un léger sourire sur le visage de Sam, une mimique "Ah, oui ?" chez Jack et un des sourcils de Teal'c s'était soulevé d'au moins deux centimètres. Mary s'était contentée d'un bref remerciement silencieux et Daniel commença à faire les présentations� après que Mary le lui ait demandé bien sûr�

DANIEL : Et bien� cet homme se nomme Marcus. Le village n'a pas de chef, mais les habitants lui font confiance� (il se tourna vers le jeune homme) Marcus, je presentati Mary.

MARCUS : Buon jure Mary !

MARY : Buon jure !

JACK (théâtral) : Bouone Jouhè Marcus !

La répartie de Jack provoqua quelques sourires (y compris un de Marcus). Daniel, quant à lui, se sentait rapetisser à vue d'�il.

MARCUS (qui avait repris son sérieux) : Cosa fer quì ?

MARY (à Daniel) : Si je leur parle en Italien, ils me comprennent ?

DANIEL : En fait, moi je leur parlait en latin mais� ils se sentiraient peut-être pluàve; l'aise avec de l'Italien�

Mary esquissa un léger sourire. L'archéologue avait la réputation de connaître une bonne vingtaine de langues, mais il devait avoir une préférence pour les langues mortes. Or si ces habitants étaient originaires de la Terre, leur langage de base tout en étant le latin, devait certainement avoir évolué,� au moins autant qu'en Europe Occidentale. Or aujourd'hui, relativement peu de personnes savent s'exprimer en latin� àrave; part certains archéologues chevronnés�

MARY (tentant de répondre à la question de Marcus) : Abbiamo una domanda per il Suo popolo.

Le jeune homme la sonda un instant avant de lui répondre.

MARCUS : Fare Grad Conseglio cet sera... voler mongiare premo ?

MARY (se tournant vers Jack) : Il dit qu'il va réunir le Grand Conseil ce soir et demande si nous voulons manger avant.

JACK (levant la tête en signe de grandeur) : Oh mais� j'avais compris� (puis, fronçant les sourcils) Dites-lui qu'on est d'accord.

MARY (souriant (Oui, je sais ! Elle sourit beaucoup ! Mais qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse moi ?!)) Siamo d'accordo e Le ringraziamo.

Marcus leur fit signe de le suivre et, tandis qu'ils se dirigeaient vers le plus haut bâtiment du village, Mary se rapprocha de Daniel.

MARY : Vous pouvez m'expliquer en quoi consiste leur grand conseil ?

DANIEL : En fait il s'agit seulement d'une grande réunion à laquelle tout le peuple participe. (Devant le regard interrogateur de le psychologue, il ajouta :)� il ne sont qàve; peu près cinq cent.

Il avait beau dire, cela faisait déjà pas mal de monde à convaincre.

MARY : Et je suppose qu'on ne peut rien faire tant qu'ils ne sont pas tous d'accord.

DANIEL : Oui,� mais dès qu'il y en a un qui est d'accord, il se charge de convaincre les autres.

MARY (après avoir réfléchi quelques instant) : Marcus a-t-il beaucoup d'influence sur eux ?

DANIEL : Ses opinions sont considérées comme sages. C'est pour ça que c'est lui qui est venu nous accueillir� C�est une sorte de� représentant.

Ils se turent au moment où ils pénétraient dans le bâtiment. Il s'agissait d'une sorte d'ancien théâtre romain amélioré et surtout� couvert. Mais il était aussi bien plus haut que tout ce qu'avait pu voir Mary en Italie. Il était tout simplement deux fois plus haut que le Colisée. Pourtant, il était plus étroit et ne devait pas contenir beaucoup plus de personnes. En fait, on aurait pu le compareàve; un amphithéâtre d'Université� un de ceux qui peuvent contenir environ un millier de personnes (si toutefois cela existe).

Marcus les fit s'installer au centre et demanda à une jeune fille� quoi au juste ?� Mary n'avait pas compris tout le sens de sa phrase. Mais elle s'aperçu bien vite que cela n'était pas nécessaire�

MARCUS : Maria anda cherc esca. (Maria va chercher le repas.)

MARY : Si chiama anche Maria ? È l'origina del mio nome. (Elle s�appelle aussi Maria ? C�est l�origine de mon propre nom.)

MARCUS : Daniel dir nos origina et vos origina sunt simile. (Daniel dit que nos origines sont communes.)

MARY : Lo penso anch'io. (Je le pense moi aussi.)

MARCUS : Perco ? (Pourquoi ?)

MARY : L'architettura di questa piazza mi ricchiama un monumento che ho visitato sul nostro mondo. (L�architecture de cet endroit me rappelle un monument que j�ai visité sur notre monde.)

MARCUS : � (C�est�)

JACK (le coupant) : Dites Mary, ça vous dirais de nous traduire un peu ce que vous vous racontez ?�

MARY (ironiquement) : Oh, mais� je pensais que vous nous compreniez�

Oui, elle a vraiment la même répartie que lui, pensa Sam.

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Le "Teatro Antico" � ainsi se nommait le grand bâtiment � était maintenant remàrave; la moitié de sa hauteur des habitants du village. Mary s'étonnait quelque peu de voir que même les enfants étaient présents.

MARY : Dites-moi Daniel, vous ne m'aviez pas dit que les enfants participeraient aussi à cette petite réunion ?�

DANIEL : La plupart sont là seulement pour observer, mais s'ils ont quelque chose à dire,� ils le disent� Les habitants pensent que les enfants, étant encore "innocents" leur permettent d'être plus� disons� objectifs et de prendre en compte tous les faits.

Mary le regarda, pensait-il, bizarrement, aussi il ajouta comme s'il avait dit quelque chose de totalement absurde :

DANIEL : Mais en général, ce sont surtout les adolescents qui prennent part à la conversation.

MARY : Oui� c'est touàve; fait logique� les enfants ayant une moins grande expérience de la vie voient souvent les choses les plus simples que les adultes ne voient pas forcément�

La jeune femme avait dors et déjà compris que si elle voulait convaincre ce peuple, elle devait se mettre au niveau des enfants et montrer les choses aussi simplement que possible. Alors, les adultes (en particulier les plus sages comme Marcus) la suivraient et se convaincraient les uns les autres. Mais en parlant aux enfants, Mary devrait certainement faire des concessions. Comment pourrait-elle bien leur montrer qu'ils ne veulent pas de mal à ces êtres, mais qu'ils souhaitent seulement se défendre de leur nature destructrice. Elle ne pouvait pas mentir� ils le sauraient.

Le calme s'installa progressivement et Marcus prit la parole. Mary se rendit alors compte qu'il faisait un effort pour se faire comprendre quand il lui parlait, car elle ne comprenait maintenant que l'ensemble de ce qu'il disait à son peuple. Elle réussit tout de même à donner une traduction à peu près correcte aux autres membres de SG1.

MARY : Il leur explique que nous sommes revenus parce que nous avons une requête à leur soumettre.

DANIEL : � en fait, il a dit "question".

MARY : Est-ce que vous trouvez vraiment que ça fait une énorme différence ?

DANIEL : Euh� non mais�

MARY : Alors tout va bien.

Sam esquissa un léger sourire : s'il y avait bien une chose que Daniel ne supportait pas, c'était que quelqu'un comprenne mieux que lui un langage qu'il savait parler�

MARY : Il souhaite maintenant que je prenne la parole pour leur poser ma "question".

JACK (avançant sa main vers l'endroit où se trouvait Marcus) : Je vous en prie� Allez-y.

Mary s'avança et tenta de leur expliquer la situation le plus clairement possible de façon à ce que tous la comprennent. Elle vit tout de même certains parents se pencher vers leurs plus jeunes enfants. Sans doute l'Italien semblait être une langue moins familière au plus jeunes. Pourtant, le premier à se lever, ou plutôt la première, fut une fillette d'une dizaine d'années environ.

FILLETTE : Sum Sceglierà;. Aver vesto Pirak di voi ?

MARY : Sceglierà demande si l'un d'entre nous a déjà vu un Pirak.

DANIEL : Pourquoi croyez-vous qu'elle s'appelle Sceglierà ?

MARY : Elle a commencé sa phrase par "Sum Sceglierà;." et sum signifie "je suis" en latin.

DANIEL : Oui, mais Sceglierà est aussi un mot italien qui signifie�

MARY (tandis que Daniel hésitait) : � qui signifie "Elle choisira".

SAM : C'est original au moins comme nom� Est-ce que vous pouvez lui expliquer que j'ai seulement les souvenirs de Jolinar ?

MARY : Bien sûr. (Elle se retourna vers l'assemblée.) Sam a solo dei ricordi d'un Tok'ra che a vissuto in Lei.

SCEGLIERà : Chi era il Tok'ra.

MARY : Era Jolinar� (Elle fit signàve; Sam de continuer.)

SAM : Jolinar de Malk'shur.

Un murmure se fit entendre dans le théâtre et une autre jeune fille, d'environ dix-huit ou dix-neuf ans cette fois, descendit les escaliers qui menaient à l'estrade. Sam la reconnu immédiatement. Il s'agissait d'à;ngela qui s'était liée d'amitié avec elle lors de leur précédente visite. Elle-même faisait des recherches sur le shorka. Elle se dirigea immédiatement vers le Major pour lui poser une question.

à;NGELA : Toi� ricordi quoi ?

Sans savoir pourquoi, Sam lui raconta le dernier souvenir qu'elle avait eu lorsqu'elle se trouvait avec Martouf et son supérieur :

SAM : J'ai le souvenir bizarre d'un Pirak qui s'approche de Jolinar et qui lui dit "Je vais mourir."

MARY : Dice : "Ho il ricordo strano di un Pirak che avanza a me e dice "Vado a morire.""

à;NGELA : Ricordi moi ?

Sam regarda la jeune fille dans les yeux, puis ferma ses paupières et tomba à la renverse. Jack se précipita pour la retenir avant qu'elle ne touche le sol.

JACK : Qu'est-ce que vous lui avez fait !

à;NGELA : Non inquiéter�

MARY : Ne vous inquiétez pas, Jack. Elle ira mieux dans un instant�

JACK (montrant de l'amertume) : Qu'est-ce que vous en savez ?!

MARY : C'est juste un choc dû à des souvenirs trop violents qui remontent à la surface. C'est très courant. Je suppose que dans son cas il s'agit des souvenirs de Jolinar�

à;NGELA : Rosha amie�

MARY : Chi è Rosha ?

à;NGELA : Rosha è Jolinar.

DANIEL : En fait, Rosha était l�hôte de Jolinar.

SAM (se réveillant) : Elle était bien plus que ça� Elles était comme des s�urs toutes les deux. (Elle se redressa un peu de façàrave; mieux vàrave;ngela. Rosha est morte ici n'est-ce pas ?

à;NGELA : Rosha amie�

La jeune fille avait les larmes aux yeux. Sam la prit dans ses bras pour la consoler. Celle-ci s'écarta au bout de quelques instants.

à;NGELA : Jolinar non voleva io esser ospite.

MARY : Jolinar ne voulait pas qu'à;ngela soit son hôte.

à;NGELA : Diceva "Fragile".

MARY : Elle la trouvait trop fragile.

DANIEL : En fait�

SAM : Ça va Daniel ! Je sais ce qu'elle a dit !�àe;ngela. J'ai besoin que tu me dise qui a remplacé Rosha� Je me souviens juste qu'il s'appelait Aurel.

à;NGELA : Aurel era ami meglio�

MARY : Apparemment il s'agissait de son meilleur ami.

ROSHA : Goa'uld vonita quì.

MARY : Quanti ?

à;NGELA : Tre.

MARY : Elle dit que trois Goa'uld sont venus ici.

SAM : Oui. Ils étaient aux trousses de Jolinar. C'est pour ça qu'elle ne voulait pas qu'à;ngela soit son hôte. à;ngela� Jolinar t'a parlé des Pirak, n'est-ce pas ?�

La jeune fille se tourna vers Mary avec un regard interrogateur.

MARY : Jolinar ti ha parlato dei Pirak ?�

à;NGELA : Oui� Goa'uld voler Pirak ici� pour Jolinar morire�

MARY : Les Goa'uld voulaient envoyer les Pirak ici pour détruire Jolinar.

D� (Il àve; peine eu le temps de commenceàve; entrouvrir la bouche.)

MARY : Daniel, vous devriez apprendre ce qu'est l'interprétation d'une langue.

SAM : Est-ce que tu leur a raconté ce que Jolinar t'a dit à propos des Pirak ?

MARY : Hai parlato dei Pirak al tuo popolo ?

à;NGELA : No�

à;ngela se leva et se mit à parler à l'assemblée. Mary et Daniel purent seulement comprendre qu'elle leur relatait ce que Jolinar lui avait appris des Pirak. Une fois qu'elle eût terminé, elle se tourna vers Mary pour savoir s'il y avait quelque chose à ajouter.

MARY : I Pirak sono danosi anche per voi� I Goa'uld conoscono il vostro mondo adesso.

à;NGELA : Mais autre solution con Sorka.

SAM (qui entre temps s'était relevée� aidée par Jack) : Tu pense qu'on pourrait arriveàve; modifier la substance pour que ça ne les tue pas c'est ça ?

MARY : Pensi che possiamo cambiare il shorka per non amazzarli ?

à;NGELA : Oui�

JACK : Et vous ne croyez pas que si on ne les tue pas ce sont eux qui nous tueront ?!

SAM : Pas s'ils retrouvent leurs émotions. à;ngela, est-ce que tu serais prête à nous aider ?

MARY : P�

à;NGELA (hochant catégoriquement la tête) : Moi aider� danger aussi pour peuple mien.

Sam sourit d'un magnifique sourire qu'à;ngela lui rendit. Puis, celle-ci se dirigea vers les autres habitants, eût une "petite" discussion avec eux et revint vers les membres de SG1.

à;NGELA : Peuple mien accodi. Moi aller avec vous.

SAM : Grazie, à;ngela.

Elles se sourirent encore une fois tandis que l'immense salle commençait à se vider.

MARY : Quando possiamo partire ?

à;NGELA : Adesso. Demain, nuit chez vous.

MARCUS : Prima voler parlar Mary.

Mary s'approcha de Marcus. Quand elle fut à ses côtés, Marcus l'entraîna un peu plus loin sur l'estrade et souleva un rideau. Celui-ci recouvrait une plaque sur laquelle était dessiné quelque un monument que la psychologue reconnu immédiatement.

MARCUS : Conoscer questo ? (Vous connaissez ceci ?)

MARY : È il Coloseo ! È il monumento dal quale Le ho parlato. (C�est le Colisée ! C�est le monument dont je vous ai parlé.)

MARCUS : Sicura ? (Sûre ?)

MARY : Sicura. (Certaine.)

MARCUS : Poter venire anche per le veder ? (Est-ce que je peux venir avec vous pour le voir aussi ?)

MARY : Non so se sarà possibile perché è lontano della porta. Ma può venire e vedremo. (Je ne sais pas si ce sera possible car il est loin de notre porte. Mais vous pouvez quand-même venir et nous verrons.)

JACK : Mary, il faut y aller !

MARY : On l'emmène avec nous.

JACK : Et je peux savoir depuis quand c'est vous qui décidez de ce qu'on fait ou non ?

MARY : Depuis que je parle mieux l'Italien que vous. Et puis,� je ne me souviens pas que le Général ait décidé que l'un d'entre nous commanderait la mission�

Son effet était réussi, puisque Jack étant toujours en train de chercher une réplique à sa première phrase n'était même pas sûr d'avoir compris la deuxième. Il repris tout de même ses esprits et décida qu'après tout Marcus pouvait bien les accompagner si ça lui chantait.

JACK : Allez ! En route tout le monde !

MARCUS : Maria accompgnar noi porta con camello.

DANIEL : Grazie.

JACK : Qu'est-ce qu'il a dit ?

DANIEL : à peu près la même chose que la dernière fois qu'on est parti d'ici.

JACK (avec un soupir) : Au moins on ira plus vite�

Il sortirent de la grande bâtisse et virent aussitôt Maria et à;ngela qui les attendaient dehors à côté d'une sorte de grande charrette rattachée à deux chameaux. En s'installant à l'intérieur, ils y trouvèrent trois bidons d�environ 3 gallons remplis de shorka.

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à leur arrivée au SGC, le Général Hammond attendait les membres de SG1 au bas de la rampe d�embarquement.

HAMMOND : Bon retour à la base SG1.

JACK : Mon Général, je vous présente Marcus et à;ngela.

HAMOND (s'avançant vers eux) : Au nom du Président des Etats-Unis, je vous souhaite la bienvenue sur Terre.

MARY : Vi presento il Generale Hammond. Dice che siete benvenuti sul nostro mondo.

MARCUS : Parlar vostro popolo. (Je voudrais parler à votre peuple.)

MARY : Il Generale Hammond rapresenta il nostro popolo. In fatto, siamo sei milliardi di habitanti� Volete parlargli ? (Le Général Hammond représente notre monde. En fait, nous sommes plus de six milliards d�habitants� Vous voulez lui parler ?)

MARCUS : Si� Grazie. (Oui� Merci.)

MARY : Mon Général, ces personnes aimeraient s'entretenir avec vous.

HAMMOND : Bien. Emmenez les d'abord à l'infirmerie. Debriefing dans une heure.

JACK, MARY et SAM (simultanément) : Bien, mon Général.

Mary qui avait à peu près compris en quoi consistait le bilan médical post-mission expliqua aux deux Vivi de quoi il en retournait et ils sortirent tous de la salle d'embarquement�

HAMMOND (avant que Sam ne quitte la salle) : Major.

SAM (s'arrêtant) : Mon Général ?�

HAMMOND : Votre père et Martouf ont dû rentrer précipitamment. Jacob m'a chargé de vous dire qu'ils reviendraient dès qu'ils le pourront.

SAM (inquiète) : Est-ce qu'il a dit pourquoi ils devaient partir ?

HAMMOND : Je suis désolé Major. Je ne sais rien de plus.

SAM : Merci, mon Général.

Baissant la tête, Sam quitta la pièce à son tour.

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Le commandant de la base entra dans la salle de briefing pour retrouver son équipe.

HAMMOND : Je vois que vous êtes tous là;, nous pouvons donc commencer. Colonel Simson, je serais heureux d'écouter ce que les habitants de P3X-844 ont à me dire� par votre intermédiaire, cela va de soi�

MARY : Il Generale ascolta� mia traduzione�

MARCUS (avec un sourire) : Donc, spiegare�

MARY (l'aidant) : � la situazione?�

MARCUS : Si� et demondar risponza.

MARY : Marcus demande à ce que nous vous expliquions la situation, mon Général, pour savoir si vous êtes d'accord avec ce que nous avons conclus avec son peuple. (voyant que Daniel commençait à ouvrir la bouche, elle ajouta :) Avant que vous ne disiez quoi que ce soit Dr Jackson, je tiens à vous rappeler que l'interprétation passe par la compréhension de l'implicite émanant du psychique et non pas par la traduction littérale de l'explicite.

Sur ces paroles, Daniel referma la bouche et Jack afficha un gigantesque sourire. Pour une fois qu�on le remettaiàve; sa place avant qu�il ne l�ouvre càagrave;� enfin, façon de parler�

Après quelques instants, l�équipe avait terminé de relater les évènements de ces dernières heures au général Hammond qui demanda néanmoins quelques éclaircissements.

HAMMOND : Pour ma part, je ne vois pas d�inconvénienàve; ce que vous procédieàve; ces recherches si toutefois vous pensez qu�elles ne vous prendront pas trop longtemps. Avez-vous une estimation de la durée qui vous sera nécessaire pour vos recherches, Major ?

SAM : Pas exactement. Mais à;ngela m�a confié qu�après la visite de Jolinar elle avait d&eacuàrave; commenc&eacuàrave; effectuer quelques recherches dans cette direction. Je pense qu�en faisant d�autres analyses sur les Pirak avec elle ce temps sera raccourci.

HAMMOND : Vous avez carte blanche Major. Vous pourrez commencer vos recherches dès que vous le souhaiterez. Quelqu�un a-t-il quelque chosàve; ajouter ?� Colonel Simson ?�

MARY : Je voudrais vous demander quelque chose, mon Général. Mais cela n�a aucun rapport avec la mission.

HAMMOND : Alors venez dans mon bureau. Les autres rompez. Teal�c Peut-être pourriez-vous montrer leur quartieràve; nos invités en compagnie du docteur Jackson.

TEAL�C : Ce sera avec plaisir Général Hammond.

Sur ce tous se levèrent et quittèrent la salle. Jack qui suivait Sam l�arrêta en voyant la direction qu�elle prenait.

JACK : Carter ! Où allez-vous ?

SAM : J�ai justes quelques observationàve; faire, mon Colonel.

JACK : Quelques observation ?! Carter vous ne pensez pas qu�à cette heure-ci ce serait plutôt la direction des dortoirs qu�il faudrait prendre.

SAM : Mais, mon Colonel, si je ne fais pas ces observations ce soir, tous mes résultats seront faussés. Écoutez. Je vous promets qu�ensuite j�irais me coucher et je vous assure que je n�en ai pas pour longtemps. (devant la moue de son supérieur elle ajouta :) Venez avec moi si vous ne me croyez pas. Vous pourrez peut-être m�aider en nourrissant les souris�

JACK (en soupirant) : Et moi qui voulais vous inviter à dîner�

SAM (souriant) : Et je peux savoir où est-ce que vous comptiez m�emmener dîneàve; cette heure-ci, mon Colonel ?�

JACK : En tout cas, pas au labo. Et puis, s�il est si tard, Carter pourquoi est-ce que vous m�appelez par mon grade ?

SAM : Peut-être parce que vous m�appelez Carter�

Les deux amis continuèrent leurs petites "chamailleries" tout en se dirigeant vers le labo� au grand détriment de Jack�

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Pendant ce temps, dans le bureau du Général, la discussion avec Mary commençait à "tourner au vinaigre"�

HAMMOND : Vous avez promis à cet homme quelque chose que vous ne pouvez pas lui apporter, Colonel.

MARY : Je ne lui ai rien promis du tout, mon Général. Je voudrais seulement l'emmener en ville pour lui montrer comment notre peuple qui est aussi le sien a évolué sur Terre. Personne ne remarquera qu'il ne fait pas partie de cette planète�

HAMMOND : Que voulez-vous qu'il voie en ville. Notre planète est vaste, Colonel.

MARY : Mais s'il en voit une infime partie ce sera déjà beaucoup pour lui. Et il y a déjà tellement à voir à Colorado Springs.

HAMMOND (sachant que Mary s'obstinerait jusqu'à ce qu'il lui donne une réponse un tant soit peu positive) : Écoutez, Colonel. Je dois téléphoner au président demain matin à la première heure. Je ne peux que vous promettre de lui en toucher deux mots à ce moment là;. En attendant, je tiens à vous rappeler que vous avez un rapport à lui rendre� eàve; ce propos, j'en voudrais aussi une copie.

MARY : Oui, mon Général. Merci, mon Général.

HAMMOND : Rompez.

Mary salua son supérieur et sortit de la pièce�

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Il était à peine 6h00 du matin et déjà le monde commençait à circuler un peu partout dans la base du Cheyenne Mountain.

Jack se dirigeait entra dans le labo où il trouva, bien évidemment, Sam devant les cages des souris en train de prendre des notes.

JACK : Bonjour Carter.

SAM (levant la tête) : Bonjour, mon Colonel.

JACK : Je me suis dit que vous seriez venue directement ici sans prendre le temps de passer par le réfectoire� (il avait dit ces mot en lui montrant le plateau qu'il avait apporté avec lui).

SAM (souriant de voir qu'il avait pensé à elle) : Merci, mon Colonel.

JACK : Carter, il est à peine 6h00 du matin. Si vous commencez si tôt avec le "mon Colonel", la journée promet d'être très longue�

UNE VOIX FÉMININE : Bonjour tout le monde. Bien dormi ?

Sam et Jack se tournèrent vers la porte pour voir que Mary et Daniel venaient d'entrer en compagnie d'à;ngela et Marcus.

JACK : Ah ! Je crois que l'on va manquer de croissants.

DANIEL : Inutile Jack. On est passé par le réfectoire.

JACK : Tiens, j'en viens et pourtant je ne vous ai pas vu.

DANIEL : Non� On n'était pas loin, mais vous aviez l'air trop occupé pour nous voir�

SAM (changeant de sujet) : à;ngela, je viens de remarquer quelque chose qui me préoccupe� Apparemment la durée d'action du shorka serait limitée ?�

Mary traduisit les paroles de Sam et à;ngela tenta de lui expliquer en Anglais ce qu'il en était :

à;NGELA : Modifier shorka pour résistance corps� longtemps� agit sur cerveau après�

SAM : Tu veux dire qu'il faut modifier le shorka pour qu'il entraîne le système immunitaire à agir sur le cerveau à long terme ?

Visiblement à;ngela ne comprenait pas les paroles de Sam qui devenaient trop techniques pour que Mary ou Daniel puissent les traduire. Aussi, la jeune femme tenta de s'exprimer autrement :

SAM (plus lentement) : Le shorka modifié agit sur la défense du corps. C'est ça ?

à;NGELA : Oui.

SAM : Ensuite, c'est ce sont les� "défenseur" qui agissent sur le cerveau� ce qui permet une action plus continue.

à;NGELA : Oui. (Elle montra un des trois bidons qu'ils avaient rapportés la veille.) Shorka modifié ici.

SAM : Très bien. Ces souris ont déjà eu du shorka non modifié qui n'agit plus. On peut leur donner de celui-là ?

à;ngela se dirigea vers le bidon et dosa elle-même la quantité de shorka modifié à ajouter à la nourriture des souris.

JACK : Je ne voudrais pas vous déranger Carter, mais le café va refroidir.

SAM : Excusez-moi, mon Colonel.

JANET (entrant dans la pièce) : Je vois que vous avez déjà commencé sans moi.

SAM : Bonjour Janet.

JANET : Bonjour. Colonel Simson, le Général demande à ce que vous alliez le voir dans son bureau en compagnie de Marcus.

MARY : Merci, Docteur.

Mary expliqua en quelques mots à Marcus qu'ils devaient s'en aller et ils quittèrent la pièce. Sam présenta alors Janet à à;ngela tandis que Daniel sortit prétextant qu'il allait voir Dessala et l'Harsesis.

JANET : Sam, vous pouvez m�expliquer où vous en êtes ?

SAM : Bien sûr. Nous allons intégrer une forme de shorka modifié à la nourriture des souris ce qui devrait avoir pour effet une permanence des effets déjà observés.

JANET : Donc, le produit de départ n�était pas permanent.

SAM : Et bien� J�avais d&eacuàrave; observé une baisse de l�attraction hier soir et le produit ne faisait plus effet du tout quand je suis arrivée ce matin. Depuis, il n�y a eu aucun autre changement.

JACK : Sam ! à quelle heure êtes vous arrivée ce matin ?

SAM : Seulement à 4h30.

JACK (paraissant volontairement soulagé) : Ahhh� C�est tout� (changeant apparemment de sujet) Vous avez mangé Janet ?

JANET : Oui, je vous remercie mon Colonel.

JACK : Mais je suppose que vous avez aussi dormi cette nuit. Saviez-vous que les scientifiques qui ne dorment pas la nuit préfèrent aussi donner à manger à des souris plutôt que de se nourrir eux-mêmes ?

SAM (affichant son plus beau sourire) : C�est bon mon Colonel. Je vais manger. Janet, vous voulez bien vous occuper de la nourriture des souris aveàve;ngela ?

JANET (souriant elle aussi) : Avec plaisir.

Le Colonel O�Neil avait finalement réussàve; décider Sam et ils savourèrent ensemble le petit déjeuner qu�il avait ramené du réfectoire.

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Pendant ce temps, Mary avait obtenu l�autorisation du Général Hammond (et du président) pour emmener Marcuàve; l�extérieur de la base dans la journée. Après être passés au labo pour prévenir les autres et avoir mis des vêtements appropriés, ils prirent donc l�ascenseur et se dirigèrent, une fois dehors, vers Colorado Springs.

Marcus n�avait jamais vu autant de monde et, par conséquent, d�habitations de toute sa vie. Il avait seulement entendu dire par ses aïeux que la ville où habitaient ses ancêtres avant qu�ils ne passent la porte des étoiles était environ dix fois plus peuplée que son petit village. Mais toutes ces activités que menaient les habitants de cette planète étaient pour lui, inimaginables. Mary lui expliqua au fàagrave; màagrave; quoi servaient les différents bâtiments qu�ils voyaient. Lorsqu�ils arrivèrent devant un cinéma, Mary ne trouva pas d�autre solution que de le faire entrer pour qu�il voie par làirc;me à quoi cela servait. Il avàacute;jà vu les images défiler sur les écrans du SGC ; mais ce àoyait là, sa nouvelle amie lui avait expliqué que ça n�était pas réel. Pourtant cela lui semblait si vrai�

Dans le courant de l�après-midi, il demandàve; Mary où se trouvait le Colisée. Celle-ci l�emmena alors dans une boutique où ils trouvèrent ce qu�elle appelait un globe. Elle lui expliqua qu�il s�agissait en réalité d�une représentation de leur monde. Elle lui montra ainsi où ils se trouvaient et où se trouvait le Coliàe;e� À Rome� C�était parce que cela était beaucoup trop loin qu�elle ne pouvait pas l�emmener. De plus, son monde, disait-elle, était composé de plusieurs peupleàe cette Terre àe; appartenait à un autre peuple que le sien. Elle ne pouvait donc pas l�y conduire. Marcus ne comprenait pas tout mais il semblait que la façon de vivre des "Terriens" était très différente de celle de son peuple� et aussi bien plus compliquée� Cela était sûrement dû au fait qu'ils étaient plus nombreux. Les aàde chez lui aimaient à dire que l'accroissement de la population sur son ancienne planète avait fait changer le peuple qui l'habitait. Mais cela était si différent de chez lui�

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Sam, Janet et à;ngela étaient penchées sur un des Pirak en train d'observer l'intérieur de son crâne. Cela faisait maintenant quatre jours qu'elles travaillaient sur une nouvelle façon de modifier le shorka. Avant celle-ci, elles en avaient essayé trois autres en trois jours. Autrement dit, il y avait une semaine que SG1 était revenue de P3X-844. Mais cette fois-ci, elles avaient presque trouvé. Sam ne s'était pas trompée en disant qu'à;ngela les aiderait plus facilement si elle pouvait observer les Pirak. Elle avait des idées plein la tête et depuis quatre jours, elles avançaient à grands pas. C'était même elle qui avait trouvé la cause réelle de la mort des Pirak et elles étaient maintenant seulement en train de le vérifier.

JANET : Vous aviez raison à;ngela. Sam, vous voyez cette petite glande dans le lobe frontal ? Elle n'existe chez aucun autre être vivant. Elle doit s'activer avec la vieillesse et la substance qu'elle sécrète provoque la destruction d'une autre glande qui devait se trouver à cet endroit là mais qui était vitale pour eux.

SAM : Vous savez à quoi elle pouvait bien servir ?

JANET : Non. Et c'est bien ce qui m'intrigue. Il est évident qu'elle leur était nécessaire pour vivre. Mais pourquoi ? Ça reste un dilemme.

JACK (qui venait d'entrer) : Faîtes moi penser à le leur demander quand nous les verrons� Alors ? Où en est-on ?

SAM : Et bien� Je pense qu'on est sur la bonne voie mais� il nous reste encore du boulot.

JACK : Et bien vous continuerez plus tard� (Les trois jeunes femmes le regardèrent interrogatrices� Il avait réussi son effet�) Le Général Hammond veut nous voir immédiatement en salle de briefing pour faire le point� Et j'ajouterais qu'il a beaucoup insisté sur le "immédiatement".

JANET : Oui, mais nous avons une expérience en cours qu'il nous faut absolument�

JACK : Ah !� Il a dit "immédiatement". (Il insista légèrement sur le "immédiatement"� ou peut-être même beaucoup�)

SAM : Mon Colonel. Si nous ne terminons pas cette expérience maintenant, il faudra que nous la recommencions après et ça nous ferait perdre du temps. De plus, elle est capitale pour la suite de nos recherches. Vous êtes sûr que le Général apprécierait ?

JACK : Ça va Carter ! Combien de personnes faut-il pour votre expérience ?

SAM : Je peux rester seule, mais il me faut au moins quelqu'un pour tenir le chronomètre.

JACK : Et bien à;ngela peut rester avec vous et nous commencerons le briefing avec Janet.

JANET : Euh� Je n'arriverai paàve; expliquer tout ce que nous avons découvert au Général sans l'aide àve;ngela, mon Colonel.

JACK : Et bien ! Je ne sais pas moi ! Appelez quelqu'un d'autre ! Il y a beaucoup plus de monde d'habitude ici !

SAM : On est dimanche, mon Colonel�

JACK (secouant la tête et levant les sourcils) : Je l'savait�

à;NGELA (s'adressant à Jack) : Vous rester ici.

JACK (voyant les regards des autres) : J'aimerais bien, mais Hammond est déjà très énervé et je doute qu'il apprécierait que je ne participe pas au briefing.

SAM : Il n'y en a que pour un petit quart d'heure, mon Colonel� et puis� Janetàrave;ngela ont d&eacuàrave; de quoi le mettre de bonne humeur.

JACK : Ça va ! Je m'rends ! Mais dépêchez-vous, sinon vous aurez énormément de mal à le mettre de bonne humeur.

JANET : Oui, Colonel.

Le Dr Fraiser et à;ngela quittèrent alors le labo une montagne de dossiers sous le bras.

JACK : Alors ? Qu'est-ce que je fais ?

SAM (montrant une table du menton) : Prenez le chronomètre qui est là;-bas� (Elle attendit qu'il revienne pour continuer :) D'ici une minute ou deux, l'électrophorèse sera terminée et il me faudra passer les bandes de papiers que vous voyezàve; dans les différents bacs qui se trouvent ici. Je les laisserai 1'30'' dans le premier, mais le temps changàve; chaque bac. Il vous faudra donc remettre le chronomètràve; zéràve; chaque fois que je changerai les bandes de solution. Ça ira, mon Colonel ?

JACK : Je pense que je devrais arriver à tenir un chronomètre, Carter.

SAM : Excusez-moi, mon Colonel. Ce n'est pas ce que je voulais dire.

JACK : Je plaisantais, Sam�

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Pendant ce temps, Janet et à;ngela traversaient le dédale de couloirs qui menait à la salle de briefing. Soudain, à;ngela prononça quelques mots en Italien.

à;NGELA : Si amano.

JANET : Je vous demande pardon ?�

à;NGELA : Jack et Sam� si amano.

Cette fois-ci, elle avait posé une main sur le c�ur pour bien se faire comprendre de son interlocutrice.

JANET : Cela ne fait aucun doute. Malheureusement, leur histoire est bien compliquée.

à;NGELA : Pourquoi ?

JANET (montrant qu'elles arrivaient à destination) : Je vous expliquerai ça plus tard. Pour l'instant, n'en parlez à personne.

à;ngela ne comprenait pas pourquoi Janet prenait toutes ces précautions pour une simple histoire d'amour � car c'est bien comme ça qu'elle voyait la relation entre Sam et Jack. Néanmoins, elle décida de lui faire confiance et de ne rien dire.

En entrant dans la salle, les deux jeunes femmes constatèrent qu'on n'attendait plus qu'elles. Aussitôt qu'elle furent assises, Hammond les questionna sur le fait qu'O'Neil et Carter ne soient pas là;.

JANET : Nous avions une expérience en cours, mon Général. Et comme je devais venir avec à;ngela et qu'il n'y avait personne d'autre,� le Colonel O'Neill a dû rester aider Sam. Mais ils nous rejoindront bientôt avec les résultats de l'expérience en question. Cela nous laisse juste le temps de vous expliquer de quoi il s'agit.

DANIEL : Attendez !

HAMMOND : Dr Jackson ?

DANIEL : Ça n'a rien à voir mais� Jack aide Saàve; réaliser une expérience scientifique ?�

JANET : Il tient le chronomètre.

DANIEL : Ohhh� Ça explique tout�

HAMMOND : J'espère que je ne vous dérange pas Dr Jackson, mais est-ce que nous pouvons continuer ?

DANIEL : Bien sûr, allez-y.

HAMMOND : Bien. Dr Fraiser ?�

JANET : Comme vous le savez, depuis maintenant une semaine nous faisons des recherches pour modifier le shorka afin de répondre à la fois aux souhaits des Vivi et des nôtres en ce qui concerne les Pirak. Nous avons fait quelques découvertes qui n�ont aboutàve; rien, mais en approfondissant nos recherches et utilisant les connaissances àve;ngela, nous avons découvert ceci. (Elle leva un petit bocal dans lequel se trouvait la glande qu'elles observaient quelques minutes auparavant dans le crâne du Pirak.)

DANIEL : Et� Qu'est ce que c'est ?�

JANET : Ce serait cette glande qui provoquerait la mort des Pirak en sécrétant une hormone qui provoquerait la destruction d'une autre glande.

HAMMOND : Tout cela est très bien Docteur. Mais en quoi cela nous avance-t-il ?

JANET : Là;, c'est plutôt à à;ngela de vous l'expliquer. (Elle fit signe à la jeune fille de parler.)

à;NGELA : Déjà vu type de� glonde pareil. Pas lien avec reste corps. Impossible activer ou� contraire� extérieur. Mais shorka traverser tout� même ça� Alors nous créer protection avec protéine spéciale� dérivé shorka.

DANIEL : Dérivé shorka ?�

JANET : En fait, ce que nous pensons faire est d'intégré cette protéine qui, elle-même sera un dérivé du shorka au shorka lui-même. L'expérience que sont en train de terminer Sam et le Colonel O'Neill nous indiquera dans quelles proportions nous devons réaliser ce mélange.

DESSALA (Elle prenait la parole pour la première fois, si bien que Janet ne l'avait pas remarquée.) : L'enfant et moi n'avons plus beaucoup de temps. Un grand changement doit l'affecter et nous devrons être bientôt partis.

SAM (qui venait d'entrer dans la pièce en compagnie de Jack et� de plusieurs bandes de papier�) : Je pense que nous n'en auront plus pour très longtemps.

JANET : Montrez-moi�

Sam tendit les bandes de papier à Janet qui les observa un instant et les montra à à;ngela en lui expliquant quelque chose que très peu de ceux qui étaient présents comprirent.

à;NGELA : Vous raison. Pas besoin mélanger modifié avec shorka.

DANIEL : Est-ce que j'ai bien compris ce qu'elle vient de dire ?

JACK : Ah tien ! J'croyais que c'était vous le languiste.

JANET (ne prêtant pas attention à la remarque de Jack) : D'après ces résultats, la protéine que nous avons créée provoquera aussi une réaction des sens des Pirak. Ce qui fait qu'une fois que nous aurons modifié le shorka, nous pourrons le donner tel quel aux Pirak.

HAMMOND : Alors mettez-vous au travail dès maintenant. SG1 partira ensuite sur la planète de Dessala avec le shorka modifié.

DESSALA : Cela ne sera pas nécessaire Général Hamond. Je leur donnerai moi-même. Il y aura moins de risques pour votre équipe. Je crois qu'à;ngela souhaiterait aussi demander son approbation à Marcus avant que nous n'utilisions ce produit.

HAMMOND : Soit. Je vais demander au Colonel Simson de revenir avec Marcus le plus rapidement possible et nous le consulterons dès son arrivée. Rompez.

Sans attendre que ses subalternes se lèvent, le commandant de la base quitta son siège pour se diriger vers son bureau. Jack et Sam se regardèrent interdits. Ils n'avaient jamais vu leur supérieur dans un tel état. Il avait décidément hâte que cette histoire se termine.

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Sam et à;ngela en étaient aux dernières manipulations de la transformation du shorka. Janet avait été appelée d'urgence à l'infirmerie. Elles avaient donc dû continuer toutes seules, Mary devait arriver d'une minute à l'autre et elles devaient avoir terminé d'ici là;. Sam se demandait vraiment ce qu'avait le Général elle ne l'avait jamais vu comme ça. D'un autre côté, elle se voyait mal demander au commandant de la base ce qui le tracassait. Donc, mieux valait se dépêcher ou il risquait d'être vraiment très énervé�

MARY (qui venait d'entrer) : Bonjour tout le monde.

SAM : Mon Colonel ? Vous êtes déjà de retour ?

MARY : Ne vous inquiétez pas. Je ne suis pas encore passée par le bureau du Général. J'ai croisé Jack et il m'a dit qu'il valait mieux passer voir si vous aviez terminé avant�

SAM : Je vous remercie, mon Colonel.

MARY : Je vous en prie Sam, vous pouvez m'appeler Mary. (Voyant la tête étonnée de Sam, elle ajouta :) � J'aime pas trop les marques de supériorité.

SAM : Comme vous voudrez, m� Mary.

MARY : Bien, peut-être que maintenant vous pourrez me dire où vous en êtes�

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Le shorka était modifié, le briefing terminé, l'accord de Marcus et à;ngela donné. Dessala était maintenant prête à partir en compagnie de son jeune protéger et en possession de shorka modifié rebaptisé "shorka'iram" (le suffixe "iram" pour "modifié", bien sûr). Mais Jack se plaisait à l'appeler "sho"� c'était plus court et bien plus facilàve; retenir�

Tous étaient là pour regarder Dessala et l'Harsesis partir.

DANIEL : Peut-on espérer que vous reviendrez un jour ?� tous les deux ?�

DESSALA : L'enfant reviendra lorsqu'il sera prêt� Alors il vous apprendra�

DANIEL : Qu'est-ce qu'il m'apprendra ?

DESSALA : Ce qu'il vous faudra apprendre de lui�

HAMMOND : Voulez-vous nous donner les coordonnées de votre planète pour�

DESSALA : Cela ne sera pas nécessaire. Ouvrez simplement votre Iris.

Le Général ordonna alors que cela soit fait. Et lorsque ses ordres furent exécutés, la marre bleue brillante était déjà là;. C'est alors que Dessala se transforma en pure énergie et passa la porte entraînant l'enfant Harsesis avec elle�

FIN� de l'épisode.