Fleur
fanfic de STÅRGATE - SG 1
AUTEUR : FÅNCHY
EMAIL : fanchy@m6net.fr
CATEGORIE : reflexion (Bah oui ! Je crois qu'on peut voir ça ainsi...)
Je ne sais pas trop oû cet épisode se place... Après la mort de la femme de Daniel, en tout cas, épisode auquel je fais allusion.
RÉSUMÉ : J'étais, je suis, pourtant rien n'est moins sûr que je serais... La vie c'est peu de choses, mais la mort c'est encore moins. (C'est space, comme résumé, vous trouvez pas ? Bon, serieusement, cette histoire est celle de Daniel qui ressasse ses vieux souvenirs avant et après des vacances sur la planète de Teal'c.)
NOTES : Cet épiode est peut-être un peu spécial, mais je me suis fais plaisir en l'écrivant. J'éspère que vous prendrez autant de plaisir à le lire ! N'hésitez pas à me faire part de vos remarques. Il est fort possibles, qu'il y ait des illogismes par rapport aux épisodes existants. Dernière chose; je ne demande aucune autorisation pour la publication de ce fanfic, mais juste qu'on m'en informe dans le mois de sa publication.
DISCLAIMER : Stargate, SG-1, et les noms associés sont à la proprieté de la MGM, droits réservés pour tous pays. Ce texte n'a aucun but lucratif.
Voilà ! Après ces quelques formalités, je vous laisse lire en paix cette histoire qui est faite pour vous plaire. Voici donc maintenant une histoire de SG 1 intitulée...
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Fleur
-1-
La musique résonnait aux quatres coins de la pièce. Assis sur son lit, une photo dans les mains, il regardait dans le vide. Ils pensait. Il avait sympatisé avec tant de populations, il avait connu tant de personnes, et aujourd'hui, il repensait à lui, son but dans la vie. Il avait fait tellement de chose, mais laquelle avait vraiment compté pour lui ? Il avait sauvé plusieurs planètes. Il eut un sourire triste. Tel les supers-héros avec leur double identité, il avait un lourd secret. Peu de gens savaient. Il avait des amis sur qui il pouvait compter, alors pourquoi était-il triste ? Il baissa les yeux sur sa photo. Une femme figée lui souriait. Une femme qu'il connaissait trop bien, mais qu'il avait perdu, par un jour étrange.
Soudain, une voix le fit surauter :
-Daniel !
Il se leva, se dirigea vers la porte au moment oû quelqu'un frappa. Il ouvrit, et reconnut Samantha Carter. Il sourit à nouveau. Une amie, elle aussi. Il ne la remercierait jamais assez d'exister. Elle entra, et tous deux s'assirent.La voix se fit plus douce :
-Daniel, qu'est ce qui vous arrive ? Ca fait des heures qu'on ne vous a pas vu...
Elle remarqua la photo de Shaley, sa femme.
-Je réfléchissais... Vous croyez qu'on peut aimer quelqu'un mème après qu'il ait disparu définitivement ?
Carter laissa un moment la musique voguer à travers elle, puis se resaisit.
-Bien sûr ! Vous voulez parler de...
Il ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase.
-Oui... Je me demande oû elle est aujourd'hui...
Carter ne savait que répondre. Malgré toutes ses connaissances, elle n'avait pas de réponse convaincante. Elle se dit que, de toute façon, Daniel n'en attendait pas.
-Ne vous laissez pas abbatre, Daniel...
Il parut surpris :
-Me laisser abbatre ? Non, loin de là;, je me posais juste des questions.
Il se leva, apparament décidé à mettre fin à cet intermède philosophique. Elle fit de mème. Ils machèrent ensemble. Une fois de plus, cette conversation les avait raproché, comme à chaque fois, avec Teal'c, O'neill ou elle. Il se rendit compte de la chance qu'il avait d'exister.
-2-
Dans la salle des commandes, le général Hammond discutait avec le colonel O'neill à propos de la prochaine mission, au moment oû Daniel entra accompagné du major Carter. Teal'c était assis à quelques mètres de là;. A coté de lui, un sergent pianotait sur les touches du clavier de l'ordinateur qui l'éclairait de sa lumière blafarde. D'un coup, l'habituelle bulle bleutée fit son apparition de l'autre coté de la vitre. Daniel intervint pour connaitre la suite des évènements :
-Général, quel est le programme ?
-Bonjour, docteur Jackson. Vous devriez aller sur Abydos, dans les deux heures qui viennent. Teal'c a obtenu une permission pour revoir sa famille.
Ca faisait déja un bon bout de temps que l'équipe de SG-1 n'avait pas foulé le sol de la planète originelle de l'ancien jaffa. Après beaucoup de voyages plus ou moins fructueux, ils venaient d'avoir quelques jours de vacances, et Jack avait proposé d'accompagner leur ami chez lui. Le colonel exposa sa proposition au major et au docteur, qui acceptèrent sur le champ.
C'est ainsi que la petite troupe de SG-1 se retrouva après quelques minutes face à la surface liquide de la porte des étoiles. Au moment de traverser le passage, une voix surgit :
-Bon voyage, SG-1 !
-Merci, général. A la prochaine !
Le paysage se tordit, les sons devinrent aigus, et la base du SGC disparut pour laisser place à l'entourage bien connu d'Abydos. Plusieurs personne, dont la femme et le fils de Teal'c, arrivèrent pour saluer la troupe. Les vacances du groupe s'annonçaient très bonnes...
-3-
Le cercle de pierre commença à grincer. Puis, de plus en plus vite, sept symboles furent tour à tour surmontés par un triangle lumineux orange. La porte des étoiles s'ouvrit. L'iris se ferma automatiquement, comme à l'habitude. Une voix se démarqua des autres bruits :
-C'est SG-1, mon général.
-Ouvrez l'iris.
Comme les autres fois, le sergent avait attendu le signal de son chef pour laisser le champ libre à la petite équipe.
-Bonjour, général !
-Alors, ces vacances ?
-Parfaites !
-Votre famille va bien, Teal'c ?
-Vous en avez le bonjour, général Hammond.
Après le debriefing, tous se retrouvèrent dans leurs quartiers. Daniel se retrouva à nouveau seul dans sa chambre. Il ressassa ses souvenirs, en se rappelant ce qu'il avait vu entre Teal'c et sa famille durant cette semaine de vacances. Il y avait si longtemps, comment pourrait-il oublier. Il avait bien sûr pardonné à Teal'c, mais... Les images se bousculaient dans sa tête. Cette phrase, "Vous avez fait ce qu'il fallait". Etait-ce réellement le cas ? N'aurait-il pas du plutôt partir en laissant sa bien aimée en vie, comme les preux chevaliers des contes de fées ? Sa mission était remplie, maintenant, il avait retrouvé l'enfant, qui était en sécurité, ailleurs, mais Daniel sentait comme un vide en lui.
Teal'c frappa à sa porte. Daniel lui fit signe d'entrer.
-Je vous ai vu nous regarder, Daniel Jackson, sur Abydos...
-Je suis désolé, je...
-Vous n'avez pas à l'être. Mais vous ne devriez pas repenser à tous ces bons moments avec tristesse. Shaley voulait votre bonheur sans doute autant que vous vouliez le sien.
Teal'c semblait parler en connaissance de cause. Daniel se sentit honteux et gêné. Il ne savait pas quoi dire. Ca faisait trop longtemps qu'il n'avait pas repensé serieusement à tout ça. Il sentait un manque en lui. Qu'est ce qui lui manquait ? Il faisait tout pour oublier sa tristesse, mais elle ne s'en allait pas. Elle était ancrée en lui. Son ami le quitta, avec le sentiment d'avoir fait son devoir. Et c'était le cas.
-4-
Colonel. Il était colonel. Brusquement, les souvenirs remontèrent dans sa mémoire. Il mesurait 50 cm, pesait à peu près 3 Kg. Il venait de naitre. Les années avaient amené cet être quasi insignifiant au statut respecté de colonel O'neill. Il s'étonna lui mème de la puissance de la vie. Elle l'avait amené ici, au SGC, avec une mission, et qui sait, peut-être un jour un dénouement.
Ses yeux retombèrent, perdus. Il sortit de sa chambre, attrapant au passage une photo qui semblait avoir toujours trainé là;. Sur cette photo, son fils. Il savait qu'il ne se pardonnerait jamais cette erreur, alors il avait décidé de se moquer du sort. Une histoire entre son destin et lui. Il n'avait pas beaucoup de croyances, mais sa principale confiance allait à la destinée. Après tout ce qu'il avait vécu, c'était bien la moindre des choses... Depuis toutes ces années, il vivait avec la photo de son unique espoir infini sur lui : son fils... Il marcha vers les quartiers de ses coéquipiers. Sa force de reflexion avait ses limites.
-5-
"Chaque être a ses croyances. Nous nous devons de respecter ces croyances, qu'il soit notre frère ou pas. Mais de toutes ces croyances, une domine parmi tous les être : le souvenir. Chacun se doit de se souvenir des personnes qui lui sont chères, mème après leur disparition. C'est ainsi qu'elles vivent chaque jour dans nos coeurs. Tu peux être triste, mais pas désepérer. Chaque vie est basée sur la peur de la mort, mème si tu as su la dominer. Cette peur, c'est l'origine de la tristesse. Toute souffrance, toute peur est basée sur la mort. Il faut vivre avec. Un jour, ce sera ton tour. N'ai pas peur de partir demain, mais remercie plutôt le ciel d'être encore là ce matin. Car ta vie n'appartient pas qu'à toi mais aussi à tous ceux en qui tu avais foi, et surtout qui avaient foi en toi."
12/03/1996, Pr. Enrich, Section 13, division 3
Gizey, traduction de la tablette n�66
Recherche secrète réservée au gouvernement américain
21/01/1999 : classé 'dossier confidentiel SGC'
-6-
-Je vais vous dire quelque chose...
O'neill parlait rarement comme ça. Le docteur Jackson l'avait à peine entendu entrer. Il savait que le colonel ne frappait quasiment jamais, pas par impolitesse, mais plutôt parce qu'il était ici chez lui. Que voulait-il dire ?
-Je sais ce que vous vous dites. Vous traversez une période de reflexion. Moi aussi, il n'y a pas si longtemps, j'ai repensé à mon fils...
Daniel était scié ! Jack venait le voir dans sa chambre pour lui parler de son fils, comme si c'était normal, comme si il était habitué.
-Chaque jour, en me levant, je me demande pourquoi c'est moi qui me réveille et pas mon fils. Est-ce une décision du destin ? Je ne le saurait probablement jamais. Toujours est-il que j'ai appris à vivre avec, et que depuis, je ne me déplace jamais sans une photo de lui.
-Vous pensez que ça vous porte chance ?
-Non, je ne crois pas. Mais c'est une partie de moi.
Le colonel ne lui avait jamais dit tout ça. Sans doute cachait-il sa tristesse sous des airs sûr de lui. Daniel se dit que dit Sam devait avoir discuté avec Jack à propos de lui. Il ne lui en voulait pas. De toute façon, il n'aurait sans doute jamais pu lui en vouloir.
-C'est tout ce que je voulais vous dire. Portez vous bien. Au revoir !
Au moment de franchir le seuil de la pièce, Daniel l'interpella :
-Jack... Est-ce que vous croyez en ... Dieu ?
Il se sentit un peu mal à l'aise et s'en voulu d'avoir posé cette question. Son ami le regarda longuement avant de daigner lui répondre :
-Je crois qu'il existe une force qui vous domine autant que moi et que ni vous ni moi ni personne d'autre ne peut contrôler. Je crois qu'il y a quelque chose au dessus de nous... Appelez ça comme vous voulez.
Ils le quitta sur ces mots.
-7-
Le vortex se dessina une nouvelle fois et emplit l'immense pièce de son halo bleuté. L'équipe de SG-1 se dressa sur la rampe de lancement. Une voix intervint:
-Vous ètes tous là ?
Jack fit un signe affirmatif de la main. Daniel jeta un regard discret dans la poche interieur de son gilet. Une rose rouge était là;, posée contre son coeur. Il risqua :
-Oui je pense que...
Il regarda le colonel.
-... que nous sommes tous là;.
Teal'c le regarda à son tour, voyant qu'il y avait sous ses yeux une scène qui lui échappait. Il ne chercha pas à comprendre mais demanda quand mème :
-Daniel Jackson, ètes vous sûr que ça va bien ?
Jack et Sam s'appretaient déja à franchir l'écran bleu.
-Oui...
Jack passa, suivi de Sam tout de suite après lui.
-Ca va...
Il pensa à la photo de Jack et à sa rose, et il sourit.
-... ça va mème très bien !
Teal'c comprit que tout était rentré dans l'ordre, d'une façon qui de toute manière ne le regardait pas. Satisfait, il passa à son tour.
Confiant, il traversa le dernier la porte des étoiles, qui une fois de plus lui réservait des surprises qu'il ne soupçonnait mème pas. Il le savait. Et il avait confiance en son destin.
-FIN-